Il n’est pas chose facile de se présenter. Les questions qui m’ont été posées me permettent de le faire un peu plus facilement.

Depuis quand as-tu cette passion pour la photo ? A quel âge as-tu commencé ?
Je me rappelle avoir pris des photos d’un cimetière de voitures situé du côté de Thônex, je devais avoir 12 ou 13 ans. J’aurais bien voulu retrouver les négatifs mais comme bien des souvenirs d’enfance… ils ont disparu au gré des années qui passent.
Une chose est certaine, mon premier salaire m’a permis d’acquérir un appareil réflex.

Comment t’est venue cette passion ?
Probablement par timidité. Le photographe s’efface, il n’est que le témoin de la scène qu’il capture. Il garde toutefois des émotions différentes selon les conditions de la prise de vue. 

As-tu suivi des cours, une formation ?
Pour moi, les « cours » qui sont le plus utiles sont la curiosité, la soif de découverte et l’intérêt. Qu’il s’agisse de paysages, d’êtres humains ou de tout autres sujets.

Quel genre de photos fais-tu (portraits, paysages, …) ?
Les paysages, les scènes de ville et je tire parfois le portrait de connaissances. J’apprécie beaucoup la photo documentaire, ce style de photo qui nous permet de garder des témoignages de la société qui nous entoure. Parmi les grands noms des spécialistes de ce styles je citerais Jean Mohr, Sebastião Salgado, Eugène Richards, Robert Doisneau et évidemment Henri Cartier-Bresson. Pour ce qui est des portraits, bien que ceux pris sur le vif soit plus naturels, je trouve que le style Harcourt est indémodable.

Tu fais plutôt des photos couleurs ou noir/blanc et pourquoi ?
Noir/blanc… je trouve qu’il convient bien à mon style de photos. Bien sur je garde la possibilité de travailler en couleurs en conservant les fichiers bruts des images.

Tu développes les photos chez toi ?
Lorsque je photographiais en argentique, je développais mes négatifs et agrandissais mes tirages. Depuis plusieurs années, je me suis mis à photographier en numérique. Fini donc le travail de laboratoire avec les produits chimiques. Cependant, je me suis rendu compte que le temps que je passais en chambre noire pour tirer mes photos devait être utilisé pour faire du « développement numérique », c’est-à-dire travailler les contrastes, le rendu afin d’obtenir des tirages comparables à l’argentique. Le choix du papier joue également un rôle important pour les tirages numériques puisqu’il influence grandement la longévité des tirages.

Tes photos de paysages sont-elles uniquement « locales » ou proviennent-elles d’autres pays ?
Principalement locales, je suis conscient que la découverte d’autres contrées pourrait être source de nombreuses prises de vue mais je reste persuadé qu’il n’est pas besoin de partir loin pour découvrir la beauté d’un paysage.

Fais-tu des expositions de tes photos ? Si non, pourquoi et si oui, la dernière c’était où et quand la prochaine ?
L’idée m’a quelques fois effleuré l’esprit, mais finalement cela ne s’est jamais concrétisé. La disponibilité, la logistique (encadrement) sont, pour ma part, un frein à cette activité.
Je poste quelques-unes de mes photos sur Instagram (#photomaking.ch).

Y a-t-il un sujet ou un paysage que tu n’as pas encore pris en photo et que tu aimerais bien faire ?
Il y en a plein… des paysages urbains, des paysages « nature », des scènes de rue… la vie tout simplement.

Sur quoi estimes-tu qu’un cliché soit réussi ? Les sensations qu’il te procure… ? Les perspectives mises en valeur… ?
Il n’existe pas de formule magique pour créer l’image parfaite.
La photo consiste à montrer ce que l’on voit, mais il se passe plus de choses au moment du déclenchement de l’obturateur. En imaginant n’être que des observateurs, les photographes s’efforcent de minimiser leur influence sur le sujet, mais je pense qu’ils insufflent un peu d’eux-mêmes dans chacune des images qu’ils créent… je l’espère. 



Et bien voilà… cet exercice de présentation est terminé, j’espère vous avoir convaincu de ma passion pour la photographie et vous souhaite un agréable moment lors de la visite de mon site.

Patrik
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